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mercredi 30 mars 2011

La Corée du Sud montre ses muscles

Le 18 mars 2011 à Washington, les Etats-Unis et leur allié sud coréen se sont entendus sur la vente du porte-avion Kitty-Hawk pour 700 millions de dollars US. En plus de cette acquisition, les Etats-Unis s'engagent à fournir 24 chasseurs F/A-18 pour 1,1 milliards de dollars, ainsi qu'à participer au programme Lockheed Martin F-35 à hauteur de 1,2 milliards de dollars. 
Comme si tout ça n'était pas suffisant, la Corée du Sud annonce l'achat à la Grande-Breatgne 40 hélicoptères Merlin pour environ 2,5 milliards de dollars.
D. B. et L. N.

Vente d'armes entre Taïwan et les Etats-Unis

La Chine s'est toujours opposée à la vente d'armes entre Taïwan et les Etats-Unis. Cependant, comme le révèle le Ministère de la Défense chinois , le Pentagone a décidé de vendre pour 6,4 milliards de dollars d'armes à Taïwan en janvier dernier.

BEIJING, Jan. 10 (Xinhua) -- Opposing United States arms sales to Taiwan has always been China's policy, Chinese Defense Minister Liang Guanglie told reporters in Beijing Monday.
U.S. arms sales to Taiwan, an inalienable part of China, "have jeopardized China's core interests," Liang said when responding to a question concerning possible harm to bilateral military relations future U.S. weapon sales to Taiwan would cause.
Liang made the remarks at a joint press conference with U.S. Defense Secretary Robert Gates.
"We do not want to see such things happening again. We do not want U.S. weapon sales to Taiwan to further damage the relationship between China and the United States and the two nations' armed forces," Liang added.
In Jan. 2010, the Pentagon decided to sell approximately 6.4 billion U.S. dollar of arms to Taiwan. That caused the suspension of some bilateral military exchange programs and the postponing of Gates's planned China trip. 
L. N. 
 

mardi 29 mars 2011

La Thaïlande à la pointe de l’égalité entre les hommes et les femmes

La question des droits de l’Homme est une question récurrente dans nos sociétés, et elle a toujours une importance capitale dans les négociations entre Etats, comme nous avons pu le voir mercredi dernier lors du sommet de l’ANASE à Jakarta. Les pays qui ne les respectent pas sont donc montrés du doigt par le reste de la communauté internationale, comme cela est régulièrement le cas pour la Chine ou encore la Corée du Nord. Cependant, il est tout aussi important de saluer les pays qui prennent en compte de telles questions et cherchent à améliorer les conditions de vie de sa population.
Women senior position
Ainsi, comme le révèle l’International Business Report 2011 de Grant Thornton, la Thaïlande est à la pointe de l’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, les femmes occupent actuellement 20% des postes de direction au niveau mondial, contre 24% en 2009. En Thaïlande, ce pourcentage atteint 45%, ce qui n’est pas loin d’une véritable parité.
Nul doute que de tels chiffres, démonstration d’une véritable implication des dirigeants thaïlandais dans la qualité de vie de leurs populations, ne manqueront pas d’attirer de nouveaux investisseurs à la recherche d’équité et d’éthique.
L. N. 

samedi 26 mars 2011

Les petits papiers d’Hillary…

       Vendredi 25 mars au matin un fou rire s’est propagé dans toutes les chancelleries, allant des stagiaires aux ministres, en passant par les diplomates du monde entier.
       En effet, le Département d’Etat américain s’est fendu d’un communiqué pour s’offusquer qu’un « petit papier » diplomatique, sur lequel deux phrases (sans intérêt selon nos informations) étaient inscrites, ait été lu sans permission par certains représentants d’Etats, accusant même un membre du Secrétariat général des Nations Unies. Ces accusations d’espionnage de haut vol se poursuivent par une menace de diminution « franche » des échanges économiques et diplomatiques à l’encontre de la Fédération de Russie si celle-ci ne s’excuse pas.
       Le Département d’Etat a sans doute oublié non pas « le » papier mais les 250 000 câbles diplomatiques étalés dans la presse internationale il y a quelques semaines, issus d’une fuite à l’intérieur des propres services américains. Mais encore plus surprenant au regard du dernier communiqué, on a pu lire qu’Hillary Clinton avait signé en 2009 une directive établie par la CIA sur « la collecte de renseignements humains » par les diplomates de l’Oncle Sam! 
       Ce document, transmis aux missions américaines auprès de l'ONU à New York, Vienne et Rome, ainsi qu'à 33 ambassades et consulats, demande en effet aux diplomates américains d'espionner leurs collègues internationaux aux Nations unies. Les fonctionnaires de l'Organisation, jusqu'aux plus hauts responsables, sont visés. Sont réclamés : leurs "emails, mots de passe Internet et intranet, numéros de cartes bancaires, numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes et plannings de travail ". Pire les diplomates américains ont été encouragés à récupérer des "empreintes digitales, des images du visage, de l'ADN et des scans des iris" de leurs homologues et même du Secrétaire général de l'ONU. Ces révélations n’ont d’ailleurs pas été démenties par l’administration Obama.
       On s’attendait donc pendant un temps  à un peu de modestie et de pondération de la part de la diplomatie américaine après de telles révélations, mais le communiqué de vendredi est venu mêler le rire au grotesque. En effet, les Etats Unis seraient aujourd’hui sous embargo international si l’ensemble des Etats avaient réagi aussi violement. Le monde attend d’ailleurs toujours des excuses publiques telles que réclamées à la Fédération de Russie.

B.H.L

vendredi 25 mars 2011

La Malaisie se fait "Hara Kiri"

Dans un communiqué officiel, récemment publié aux yeux du monde, la Malaisie vient de faire une action pour le moins qualifiable de 'suicidaire', particulièrement au niveau économique.
Le commerce international est un secteur vital pour son économie nationale, en particulier grâce à sa position stratégique sur l'une des routes les plus fréquentées au monde. Négligeant cette position géostratégique et ses intérêts vitaux, la Fédération de Malaisie vient à la stupeur générale de reconnaître Taïwan comme un État souverain : «  M. Najib Razak, Premier Ministre de la Fédération de Malaisie, reconnaît la souveraineté de la République de Chine – Taïwan sur les territoires régulièrement administrés par l'État formosan depuis 1995, et notamment de l'île de Taïwan ». Cette décision va probablement lui coûté extrêmement cher, car il ne fait aucun doute que la République Populaire de Chine n'hésitera pas à riposter économiquement.
Une estimation des répercussions de cette décision est même possible : le ministère du commerce chinois estime que de Janvier à Octobre 2007, le volume des échanges commerciaux entre la RPC et la Malaisie a atteint 37,2 milliards de USD. Le ministère prévoyait même une augmentation des échanges commerciaux bilatéraux, tout en sachant que les investissements mutuels ont depuis fortement progressé. Toujours en 2007, l'investissement de la Malaisie en Chine a dépassé 4,5 milliards de USD.
Sans nul doute que la facture de cette décision s'avèrera 'salée', et aura des conséquences dramatiques sur la prospérité malaisienne.
D.B. et B. H. L.

jeudi 24 mars 2011

Le journaliste nord-coréen qui défie Pyongyang : une lueur d'espoir à son calvaire ?


       Malgré les efforts de Séoul sur la scène internationale pour calmer le jeu dans la péninsule coréenne, les exactions commises par le gouvernement de Kim Jong-Il sur la scène nationale semblent plus alarmantes que jamais.

       Notre contact en Corée du Nord, un journaliste anonyme nous informant en temps réel au péril de sa vie, nous a dressé une seconde fois un portrait extrêmement poignant de la situation de son pays.
       En effet, les provocations répétées de Kim Jung-Il envers les occidentaux ont directement touché l'opinion publique, s'il elle existe, de la Corée du Nord. Car le peuple a conscience qu'il sera le premier à payer le prix d'une guerre : « Nous ne sommes pas dupes. Même avec l'arme atomique ce sont les citoyens qui seront les premiers à périr ». Craignant ainsi pour leur vie et pour leur avenir, de courageux citoyens sont descendus dans la rue ces trois derniers jours pour manifester leur inquiétude et leur opposition au régime. Les revendications des manifestants sont simples : le respect des Droits de l'Homme, plus de nourriture ainsi qu'un accès plus facile aux médicaments.
       Mais malheureusement la réaction du régime ne s'est pas fait attendre. Une purge violente et terrifiante a été réalisée par les forces de l'ordre, conduisant à l'arrestation de près de 600 personnes. Or de nombreuses exactions auraient été perpétrées à ce moment-là. En effet selon des témoins, « Une femme enceinte a été battue à mort sur la place publique par la police d'État et le régime n'a pas hésité une seule seconde à tirer sur ses enfants. »
       Notre confrère, au pied du mur, réclame plus que jamais l'aide des démocraties occidentales. À l'instar de ce que connaît la Libye en ce moment, il exhorte les puissances occidentales à cesser d'être spectatrices de la détresse d'un peuple et à dépasser le stade des simples discours de condamnation.
H. B. de la B.

mercredi 23 mars 2011

La diplomatie française brille par son inexistence

Dans un article du 23 mars, le Canard Enchainé revient sur diplomatie française qu'elle qualifie d'irresponsable. 
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       La République Française a encore brillé par son absence à la commission d’enquête internationale sur les tirs de missiles en mer de Chine. Pourtant, le Secrétariat des Nations Unies certifie avoir contacté les représentants français pour y participer. 
       L’attitude de boycott de la France est d’autant plus contradictoire qu’elle s’est montrée extrêmement virulente la semaine dernière lors du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Ainsi, elle a exigé que la commission d’enquête soit composée des membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies et du Brésil, à l’exception du Royaume-Uni qui a volontairement décidé de ne pas faire partie de cette commission. Elle a fini sa déclaration par « c'est ça ou le veto ». L'inclusion du Brésil dans cette commission est une priorité pour la France, qui fait passer la collaboration entre les deux pays au premier plan, au risque de la décrédibiliser. 
       Cette attitude hautaine, qui vise à imposer ses vues aux Nations Unies, en menaçant d'user de son droit de veto nous interroge sur la nouvelle politique étrangère française. Jusqu'à quand la France continuera-t-elle d’être aussi irresponsable ?
T. J.